chap 01 - 814AV - 647AP
CHAPITRE 1
DE LA FONDATION DE CARTHAGE A L'ARRIVEE DES ARABES (647)
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-De l'entente cordiale à la guerre (535-264 av.J.C.) ou la conquête de la Sicile
-La guerre de Sicile (264-241 av. J.C.)
-La guerre d'Afrique (241-238 av. J.C.)
-La guerre d'Hannibal (238-150 av.J.C.)
-La destruction de Carthage (150-146 av. J.C.)
-Les moyens carthaginois
L'époque romaine (146 av. J.C. à 439 ap. J.C.)
-La prédominance romaine
-Les moyens romains
La décadence (439-647)
-L'occupation vandale (439-533)
-La colonisation byzantine (533-647)
-De l'entente cordiale à la guerre (535-264 av.J.C.) ou la conquête de la Sicile
-La guerre de Sicile (264-241 av. J.C.)
-La guerre d'Afrique (241-238 av. J.C.)
-La guerre d'Hannibal (238-150 av.J.C.)
-La destruction de Carthage (150-146 av. J.C.)
-Les moyens carthaginois
L'époque romaine (146 av. J.C. à 439 ap. J.C.)
-La prédominance romaine
-Les moyens romains
La décadence (439-647)
-L'occupation vandale (439-533)
-La colonisation byzantine (533-647)
1.1 L'époque punique (814-146 av. J.C.)
Si les premiers vestiges connus remontent à 750 av. J.C., il est généralement admis que la création de Carthage date approximativement de 814 av.J.C.. La cité est alors un comptoir dépendant de la ville de Tyr. Mais rapidement, elle acquiert son indépendance, et développe un réseau de succursales sur tout le bassin occidental de la Méditerranée, créant ainsi un empire maritime.
Cette activité maritime supposait une grande maîtrise de la navigation et de la construction navale, dont les Carthaginois avaient hérité des Phéniciens et des Grecs. Ne dit-on pas que le périple d'Hannon le conduisit jusqu'aux rivages de Cornouailles ?
Le récit du voyage du Carthaginois Hannon est très contesté. Il semble qu'il soit parti au V° siècle av.J.C., avec 60 navires emmenant environ 30 000 hommes et femmes, pour fonder des colonies, et sans doute reconnaître de nouvelles routes vers l'or du Soudan. Les exégèses les plus audacieuses voudraient qu'Hannon ait atteint, au fond du Golfe de Guinée, le Mont Cameroun. Pour d'autres, il n'aurait pas dépassé le sud du Maroc. Quoi qu'il en soit, le récit de ce voyage ne manque pas d'intérêt, et représente un véritable témoignage sur cette exploration de contrées inhospitalières ou paradisiaques. Dans le même temps, Himilcon explorait l'Atlantique au nord du détroit de Gibraltar, à la recherche de l'étain nécessaire à la confection du bronze. Il parvint, sans doute, jusqu'aux côtes de l'Armorique ou de la Grande-Bretagne, et même, peut -être de l'Irlande.
De l'entente cordiale à la guerre, (535-264 av J.C.), ou la conquête de la Sicile.
En 535 av. J.C., les Grecs dominaient la Méditerranée. Les Carthaginois et les Etrusques s'alliaient parfois contre l'ennemi commun et c'est ainsi qu'après une bataille livrée pour le contrôle de la Corse les deux alliés victorieux se partagèrent leurs conquêtes: la Corse à Rome et la Sardaigne à Carthage. Les Carthaginois s'installèrent en Sardaigne en 530 av. J.C. La Corse (bataille navale d'Alalia en 540 av. J.C.) et la Sardaigne ayant été reprises aux Grecs, les alliés décidèrent de s'attaquer à la conquête de la Sicile. Mais les Etrusques furent, peu à peu, supplantés par les Romains qui créèrent la République de Rome.
expédition contre Palerme, 2000 bâtiments de guerre
expédition de Sélinonte, 60 bâtiments de guerre, 1500 de transport
expédition d'Agrigente, plus de 1000 navires
expédition de reconquête de Motya, 400 vaisseaux de guerre, 600 de transport.
En 272, Rome et Carthage s'allièrent même pour repousser les Perses hors de Sicile, quand Pyrrhus tenta de conquérir celle-ci.
Mais, en 264, Rome, fortement intéressée par les riches récoltes de blé de la Sicile, vint soutenir les mercenaires campaniens installés autour de Messine, contre les Carthaginois qui résidaient dans cette île. Ce fut le début de la guerre de Sicile, et les préludes à la Première Guerre Punique.
La guerre de Sicile, (264-241 av J.C.).
En 272, Rome et Carthage s'allièrent même pour repousser les Perses hors de Sicile, quand Pyrrhus tenta de conquérir celle-ci.
Mais, en 264, Rome, fortement intéressée par les riches récoltes de blé de la Sicile, vint soutenir les mercenaires campaniens installés autour de Messine, contre les Carthaginois qui résidaient dans cette île. Ce fut le début de la guerre de Sicile, et les préludes à la Première Guerre Punique.
Carthage et Rome ayant rompu leur alliance, les guerres puniques devaient éclater et modifier les équilibres politiques de la Méditerranée occidentale.
La Première Guerre Punique
En 264 av J.C., Messine fut occupée par les Romains. Le Consul Appius Claudius Caudex projeta de poursuivre la conquête de la Sicile. Une Marine de 100 quinquérèmes et 20 trirèmes fut construite, mais subit quelques échecs sous le commandement de Cornélius Scipion. Cependant, en 261, la Sicile est partagée, Rome occupe l'intérieur, tandis que Carthage contrôle les rivages.
En 260, à la bataille de Myles, Hannibal (3) fut défait par l'amiral romain Duilius. Ce dernier avait inauguré la tactique des "corbeaux", qui consistait à rapprocher les navires grâce à des sortes de ponts-levis aménagés à la proue des navires, à partir desquels un harpon était lancé pour hâler le navire adverse le long de son propre bord. Ainsi, la bataille navale se transformait-elle en bataille terrestre, entre les soldats embarqués à bord des deux navires jumelés.
En 254, la flotte romaine comprenait 230 unités de combats, tandis que Carthage alignait 250 vaisseaux. Rome, encouragée par son précédent succès, estima que la conquête des côtes africaines était à sa portée et monta une expédition navale contre celles-ci. L'escadre carthaginoise, stationnée à Lilybée, voulut lui barrer la route, et subit un grave revers, durant la bataille d'Ecnome (voir annexe C), où 330 navires romains s'opposèrent à autant de navires carthaginois.
Les Romains poursuivirent leurs opérations et conquirent Kélibia, puis Tunis en 255, pour ensuite venir menacer Carthage Cette dernière fut sauvée par Xanthippe, un chef grec embrigadé par les Carthaginois.
Durant 13 ans, Rome et Carthage s'affrontèrent. Carthage semblait dominer, sans pouvoir vaincre. Sa supériorité sur mer était incontestable. Rome décida d'abandonner l'Afrique et reprit son offensive contre la Sicile:
- 254: Drépane, succès carthaginois
- 250: Palerme, succès romain
- 249: blocus de Lilybee, succès romain (voir annexe C)
bataille de Drépane
bataille de Drépane, victoire du Carthaginois Adherbal (voir annexe C)
- 242: blocus de Drépane, par les Romains.
Carthage envoya une flotte au secours de Drépane, qui fut détruite en mars 241, dans la bataille des îles Aégates (voir annexe C). L'amiral Hannon est crucifié à Carthage, pour cette défaite.
La guerre d'Afrique (241-238 av J.C.)
Après leur défaite navale aux îles Aégates (241 av.J.C.), les Carthaginois abandonnèrent la Sicile, tandis qu'Hamilcar et Hannon étaient occupés à mater la révolte des mercenaires.
En effet, ces soldats, rapatriés sur le continent attendaient le versement des arriérés de solde que l'Etat, en raison de ses difficultés économiques, ne parvenait pas à leur verser. Ils finirent par se révolter, se rassemblèrent dans un camp établi près de Tunis et menacèrent Carthage
L'insurrection se répandit rapidement, et une guerre civile cruelle et meurtrière eut lieu, qui ne prit fin qu'en 238.
Carthage était épuisée et ruinée, Rome en profita pour attaquer et conquérir la Sardaigne.
Dans le même temps, les Carthaginois entreprenaient leur conquête de l'Espagne.
La guerre d'Hannibal (238-150 av J.C.).
L'insurrection se répandit rapidement, et une guerre civile cruelle et meurtrière eut lieu, qui ne prit fin qu'en 238.
Carthage était épuisée et ruinée, Rome en profita pour attaquer et conquérir la Sardaigne.
Dans le même temps, les Carthaginois entreprenaient leur conquête de l'Espagne.
Entre 226 et 225 av.J.C., Carthage reprit son expansion coloniale, et Hasdrubal fonda Carthagène (221), en Espagne .
La Deuxième Guerre Punique
En 218 av.J.C., débuta la Seconde Guerre Punique.
Hannibal Barca voulait venger les défaites que Rome avait fait subir à Carthage, profitant de son état de faiblesse. Il se lança à la conquête de l'Espagne dont il espérait tirer les moyens nécessaires à son expédition.
Il mena sa conquête de victoire en victoire jusqu'en 216 devant Cannes. Mais, entre temps, les Romains occupaient Sagonte et ainsi coupaient les voies de communication terrestres d'Hannibal. Seule la voie maritime restait utilisable pour ravitailler les troupes carthaginoises.
Heureusement, impressionnées par les victoires d'Hannibal, la Sicile et la Sardaigne basculaient du côté Carthaginois. Mais cela ne suffit pas et Carthage commença à éprouver des difficultés dans le soutien des opérations militaires d'Hannibal qui, dés 214, dut reculer.
La Marine carthaginoise perdait de son efficacité. En 210, Agrigente et la Sicile tombèrent pendant que les Romains prenaient Carthagène en 209 avant de relancer l' offensive en Espagne, puis en Afrique.
En 204, une opération de débarquement fut effectuée à Cap Farina. Elle permit la conquête de Tunis.
La paix fut enfin signée en 202, mais la situation restait tendue et la guerre reprit de façon sporadique jusqu'en 195, date à laquelle Hannibal s'exila en Orient
A l'issue de cette seconde guerre, Rome exigera de Carthage qu'elle livre 200 navires et 200.000 armures. Bien que ces chiffres soient éminemment contestables, ils laissent cependant entrevoir l'ampleur de ces combats antiques.
La destruction de Carthage (150-146 av J.C.).
La paix fut enfin signée en 202, mais la situation restait tendue et la guerre reprit de façon sporadique jusqu'en 195, date à laquelle Hannibal s'exila en Orient
A l'issue de cette seconde guerre, Rome exigera de Carthage qu'elle livre 200 navires et 200.000 armures. Bien que ces chiffres soient éminemment contestables, ils laissent cependant entrevoir l'ampleur de ces combats antiques.
La destruction de Carthage (150-146 av J.C.).
La Troisième Guerre Punique débuta en 149 av.J.C. Carthage fut prise et détruite par Scipion-Emilien.
En 146, l'Empire carthaginois est écrasé en dépit de la résistance armée de la Cité. La Marine s'opposa à l'ennemi jusqu'au dernier moment. Elle perça une ouverture dans le mur d'enceinte du port pour tromper le blocus romain et faire sortir, à la plus grande surprise des assaillants, 120 navires dont 50 trirèmes. Mais elle ne sut pas utiliser cet exploit et, trois jours après, vit tous ses bâtiments détruits devant le port.
Les moyens carthaginois.
Les Carthaginois étaient très jaloux des conquêtes et des connaissances acquises dans le domaine maritime.
On raconte l'anecdote selon laquelle un capitaine carthaginois se voyant suivi par des navigateurs romains dans une zone où les Puniques détenaient, jusqu'alors, le monopole de la navigation et du négoce, préféra échouer volontairement son navire sur un haut-fond, entraînant, du même coup, la perte de ses poursuivants, plutôt que de leur révéler le bon passage. Ce capitaine, aussi courageux que retors, devait, du reste, survivre à cette aventure, et se voir dédommager par l'Etat carthaginois de la perte de sa cargaison.
Cette activité maritime nécessitait la maîtrise de techniques avancées:
Les ports
Il paraît intéressant de relever la liste des ports les plus importants de Tunisie, à cette époque. Il s'agissait de:
Mahdia
Carthage
Tunis
Hadrumète (Sousse)
Taparura (Sfax)
Kerkenna
Takapès (Gabès)
Hippodiarestus (Bizerte)
A Carthage, existaient deux ports puniques. L'un réservé à la flotte de guerre, l'autre aux bateaux de commerce.
Le port militaire comprenait un bassin circulaire, autour d'une île, elle-même circulaire de 120m de diamètre. Cette île, ainsi que les bords extérieurs du bassin, étaient aménagés en une série de rampes couvertes en pente douce, descendant jusqu'au niveau de la mer, où les Carthaginois pouvaient hâler leurs navires au sec et à l'abri, en les faisant glisser sur des poutres disposées transversalement. Certaines de ces rampes étaient pourvues de fosses, analogues à celles de nos stations services, qui permettaient de se glisser sous les coques pour les entretenir, et les réparer. Un étage supérieur hébergeait des magasins où pouvaient être stockés agrès et accessoires. Au centre de l'île, un pavillon surélevé abritait le poste de commandement de l'amiral, et un poste de guet. De là, l'amiral pouvait diriger les manoeuvres, et surveiller la haute mer.
Ce port avait une capacité de 200 vaisseaux et, secret militaire oblige, restait dissimulé aux regards des marins de commerce comme des gens de la ville, par une double enceinte.
ant de la première moitié du II° siècle av.J.C., il est donc postérieur aux grands combats navals, et aux principales guerres menées par Carthage, à l'exception de la Troisième Guerre Punique.
Le port marchand. Ce port avait une capacité de 200 vaisseaux et, secret militaire oblige, restait dissimulé aux regards des marins de commerce comme des gens de la ville, par une double enceinte.
Datant de la première moitié du II° siècle av.J.C., il est donc postérieur aux grands combats navals, et aux principales guerres menées par Carthage, à l'exception de la Troisième Guerre Punique.
Le port marchand, situé immédiatement au sud du précédent, est plus ancien. Il remonterait à la fin du quatrième ou au début du troisième siècle av J.C.. D'abord rectangulaire, il présentait dans son dernier état, la forme d'un hexagone allongé.
Les ports de Carthage étaient appelés Cothons, d'une racine phénicienne désignant l'action de creuser. Il s'agit bien, en effet, de ports creusés à l'intérieur des terres, parfois au prix de terrassement considérables.
Les navires
Les Carthaginois passaient pour d'excellents architectes navals. Leur flotte se composait de navires de guerre longs, à proue effilée, armés d'un éperon, et propulsés à la rame, et de navires marchands, bateaux ronds à proue relevée, gréés de voiles. Celles-ci étaient rectangulaires et se fixaient sur une vergue perpendiculaire au mât.
Le gouvernail d'étambot, bien évidemment, n'existait pas. Les Carthaginois utilisaient, pour diriger leurs navires, une rame fixée par deux amarres sur le flanc du bateau. Une barre, implantée dans le haut de cette rame, perpendiculairement à son axe, en facilitait l'emploi. Les navires pouvaient ainsi disposer de deux rames-gouvernails, mais seule l'une d'entre elles, alternativement, était utilisée.
Les navires carthaginois étaient généralement plus légers et plus manoeuvrants que les vaisseaux romains. De plus, leurs marins étaient réputés plus habiles et plus expérimentés.
A partir de 500, un changement intervint : les légères pentécontères, galères à 50 rameurs, firent place aux trières à trois rangs de rames, avec un équipage de 200 hommes.
Le calfatage de ces bâtiments était assuré par un mortier de chaux et de sable. La carène était, extérieurement, doublée de feuilles de plomb.
Cependant, pilotes extraordinaires, et charpentiers experts, les Carthaginois ne paraissent pas avoir inventé de procédés nouveaux dans l'art de la construction navale. Il semble qu'ils se soient contentés d'appliquer et de mettre en oeuvre les connaissances qu'ils tenaient des Grecs.
La victoire romaine lors de la Troisième Guerre Punique se traduisit par la destruction de Carthage et par la disparition de son empire au profit de Rome.
Mais Rome n'était pas une cité maritime. L'empire romain sera conquis essentiellement par voie de terre. La Marine romaine eut surtout pour mission de transporter les troupes. Celles-ci, même lorsqu'elles combattaient à la mer, se servaient des navires comme de pontons mobiles, recréant ainsi les conditions du combat terrestre.
La prédominance romaine jusqu'en 439 ap J.C..
En 46 av. J.C., Jules César débarqua à hauteur du site actuel de Skanés et s'y installa. La Tunisie devint romaine.
Cette période de l'histoire de la Tunisie semble avoir été particulièrement calme. Intégrée dans l'Empire Romain, l'Ifriquya paraît avoir bénéficié des bienfaits de la paix, entièrement occupée aux activités rurales et commerçantes.
Il est vrai que peu d'ouvrages traitent, du point de vue naval, de ces années là.
Les ports.
Les Romains, occupant la "Provincia Africa", Carthage ne tarda pas à en redevenir la capitale. Ils reconstruisirent les ports et les réaménagèrent.
Rome avait besoin de transporter le blé de la plaine de la Medjerda vers la République En 180 après JC, l'empereur Commode fit construire une flotte spécialement destinée à cet usage, ce qui dit assez quelle pouvait être pour Rome, l'importance de Carthage et de son port.
Ce port n'était plus couvert. Il ne semble pas qu'il ait disposé des infrastructures nécessaires à l'entretien et à la réparation.
Au centre, un temple fut construit, tandis que le reste de l'île semblait consacré aux mouvements marchandises et aux échanges.
Les techniques navales.
Les navires étaient surchargés d'hommes. En effet, bien que les Romains aient doté leurs galères d'éperons, ainsi que le voulait l'usage depuis le premier millénaire avant Jésus-Christ, ils préféraient l'abordage à l'aide de grappins. Les combats navals étaient en réalité des combats de fantassins sur la mer.
1.3. la décadence (439-647)
L'occupation vandale (439-533).
En 439 ap.J.C. , les Vandales derrière leur chef Genselric, envahirent à leur tour la Tunisie. Ils s'entendirent avec les populations autochtones et levèrent notamment l'interdiction qui leur était faite de s'intéresser aux affaires de la mer. En collaboration avec les Berbères, ils construisirent une escadre, et attaquèrent Rome par voie de mer, en 455 ap.J.C. et procèdèrent au pillage sans merci de la célèbre cité.
La colonisation byzantine (533-647).
Pendant ce temps, Byzance projettait d'envahir la Tunisie. Ses forces débarquèrent en 533 ap.J.C. et s'établirent à Carthage, sous le commandement de Belisaire. La Tunisie devint byzantine et chrétienne. Les nouveaux occupants n'étaient pas très concernés par les affaires de la mer et la marine ne fut pas leur préoccupation essentielle.